Il est de retour. A l’issue d’un long processus électoral, Donald Trump est de retour à la Maison Blanche ; oui il est de retour. Le mal aimé d’une certaine Amérique se réinstalle envers et contre tout à la maison blanche.
Mike Tyson est parti des bas quartiers de Brooklyn où, dans l’extrême pauvreté, il shootait la drogue, pour devenir une icône de la boxe !
Barack Obama, bien que métisse né d’un père kenyan et d’une mère américaine part d’Honolulu où il a été élevé par sa grand-mère pour rentrer à la Maison Blanche.
Dans tous les cas se fut un choc de titan à la fois barbare et civilisé qui a fini par accoucher d’un résultat qui force l’admiration du monde. Qui aurait cru que Donald John Trump qu’une certaine Amérique vilipendait de toutes ses forces pouvait revenir au-devant de la scène politique en Amérique. Seul l’Amérique peut offrir un tel retournement de situation.
S’agissant de Donald John Trump, il faut aussi souligner que l’homme qui, bien qu’au sommet de sa popularité fut débarqué de la Maison Blanche, par la féroce Mafia démocrate pour son caractère inflexible, trouvera l’énergie nécessaire, pour revenir au pouvoir. Qui eut cru à cette accession théoriquement impossible.
Qui eut cru que cet homme que tous les analystes qualifiaient de mort à jamais politiquement ! Qui pouvait croire que cet homme sur qui pesait plus de 99 Chefs d’accusation s’en sortirait haut les mains et serait encore le président de la plus grande puissance du monde ?
Qui eut cru que cet homme que tous les pronostics donnaient pour prisonnier vaincrait la méchanceté diabolique des démocrates et leurs acolytes pour redevenir le 47ème président de l’Amérique ?
Qui eut cru que Donald Trump, le fou de la politique américaine qui n’a pas sa langue dans la poche serrait encore admirablement adulé par la majorité des Américains aussi bien par le vote populaire que par presque 300 grands électeurs.
Et pourtant, ça été possible. Trump a déjoué la clair- voyance de tous les grands sorciers des grands ordres américains. Même « Schools and Boons » et les illuminatifs sont passés à côté. Donald Trump est revenu aux affaires de fort belle manière.
Ce chemin du retour, bien semé d’embuches, rien n’a arrêté cet homme de grand des- tin. Comme un buffle, il a chargé tous les rivaux qui voulaient l’arrêter dans sa progression.
Tout le monde en a eu pour son compte. Même les lions qui se veulent les rois de foret en ont eu pour leur grade. Tellement le tourbillon était si fort que Biden n’a pas hésité à jeter l’éponge pour avoir la vie sauve.
Trump est une force de la nature qui ne recule devant rien. Pas même devant les redoutables mafias des Etats Unis qui, souvent, font et défont les hom- mes politiques. Ces hommes qui décident du destin du monde n’ont pas pu tenir devant la fougue de Donald Trump. Même les redoutables médias américains, Trump leur a dit merde. Ah sacré Trump ! Tu as réussi cet exploit qu’aucun homme politique n’a pu dans l’histoire des Etats Unis.
La vivacité de la démocratie américaine
Ma réflexion me con- vainc que tu as fait cet exploit exceptionnel en raison de la vivacité de la démocratie américaine et grâce à la complexité de ta personne.
Face à tes adversaires tu t’es révélé insaisissable. Tes adversaires politiques n’ont vu que la tempête « Hurricane » qui, en septembre 2003, a tout bouleversé sur son passage sur la côte Est des Etats unis.
Depuis l’annonce de la réélection de Donald Trump à la magistrature suprême des Etats Unis, les dirigeants africains sont dans l’expectative. En effet, les pays africains que le président Donald Trump avec colère et amertume avait qualifiés en Janvier 2018 de « pays de merdre » se demandent quelle serait leurs sorts sous ce nouveau mandat ? Comme le dit une sa- gesse de chez nous, les dirigeants africains se demandent à quelle sauce ils seront mangés En clair, quelle politique étrangère le nouvel homme fort se prépare à appliquer à notre continent ? Cette inquiétude vient de ce que lors de son premier passage les pays africains n’ont pas trouvé de Grace aux yeux de cet homme.
Au moment où le nouveau Trump revient aux affaires, beaucoup de d’africains à qui on fait faussement croire que Trump est un raciste s’interro- gent sur l’attitude qui serait celle de cet homme aux yeux de qui notre continent ?
Loin d’être vilement ra- ciste comme une certaine opinion le laisse penser, Trump déteste plutôt le coté cor- rompu, snobe, dispendieux, paresseux et inconscient des dirigeants africains.
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En réalité, Trump déteste la gabegie, la corruption, le vol et la mauvaise gouvernance qui règnent dans les pays africains. Si dans un sursaut d’orgueil les dirigeants africains rectifient le tir et s’alignent sur l’orthodoxie de la bonne gouvernance économique et politique, l’Afrique trouvera grâce aux yeux de ce président qui est seulement allergique à la mauvaise la gestion, à la violation de la démocratie, etc. Les dirigeants africains qui résistent à l’alternance le trouveront sur leurs chemins.
D’ores et déjà, il félicite Poutine pour ses efforts pour l’Afrique et condamne l’esprit impérialiste de la France et de la Grande Bretagne Le nouvel élu américain a fait un clin d’œil à l’Afrique lorsqu’il déclare que les Africains sont dignes de vivre.
Même si pour le mo- ment et toute proportion gardée, c’est « wait and see » en Afrique, l’Afrique semble faire partie des priorités du président le plus puissant du monde.
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Yve DILLONG
